Panique dans le TGV : évacuation en urgence suite à une odeur insoutenable
Dans le rythme effréné de notre quotidien, les voyages en train sont souvent synonymes de détente et de sérénité. Pourtant, l’incident survenu un jeudi soir sur la ligne Paris-Nantes démontre que même le plus routinier des déplacements peut basculer dans l’insolite et parfois l’inquiétant.
Il était environ 18h50 lorsque le TGV a quitté la capitale en direction de Nantes. Les 1200 passagers s’attendaient à un trajet sans histoires de deux petites heures. Cependant, leur périple a soudainement été perturbé par une odeur âcre se répandant dans l’un des wagons. Immédiatement, l’alerte est donnée, et le train est stoppé en urgence à la gare de Sablé-sur-Sarthe.
Des symptômes inquiétants chez certains passagers
Parmi les voyageurs, douze personnes se sont signalées aux équipes de bord, se plaignant d’irritation des voies respiratoires. Rapidement, elles ont été prises en charge par les services de secours, évitant heureusement des conséquences plus graves. Les autres passagers, eux, ont dû patienter, dans l’attente de réponses.
Dans un premier temps, les causes de cette mésaventure restaient nébuleuses. Un acte de malveillance a-t-il été commis ou s’agissait-il d’un banal accident ? Selon les premiers éléments communiqués par le procureur de la République du Mans, l’origine de l’événement serait liée à l’utilisation d’un aérosol. Effectivement, des « particules urticantes pour les voies respiratoires » ont été détectées à l’intérieur de la voiture concernée. Hypothèse soutenue par des sources indiquant la possible implication d’un spray d’autodéfense au poivre.
Une enquête pour éclaircir les circonstances
Face à la situation, une enquête a été rapidement initiée pour déterminer les circonstances précises de l’affaire. S’agit-il d’un geste intentionnel ou d’une maladresse ? L’enquête en cours devra le déterminer. En attendant, la SNCF a assuré aux passagers qu’ils seraient remboursés intégralement et s’est efforcée de trouver une solution pour les conduire à leur destination finale.
Après un déroutement imprévu et des heures d’attentes, la majorité des passagers n’ont pu repartir qu’aux environs de 3 heures du matin, terminant ainsi leur périple bien plus tard que prévu. Une source d’inconfort et d’inquiétude qui aura tout de même trouvé sa résolution dans l’entraide et la réactivité des services de secours et de la SNCF.